« Chacune de mes blessures a créé une perle. »
Alexandro Jodorowsky


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ÊTRE PSYCHOTHÉRAPEUTE ...
Extrait : INREES – Article « Air du temps » - Novembre 2012

Après avoir suivi un stage de deux jours de Gestalt thérapie, permettant de développer une vision globale de soi-même et une meilleure compréhension de son fonctionnement, Olivier Chambon, psychiatre et psychothérapeute, s’aperçoit qu’il a plus progressé en 48 heures qu’en trois ans de psychanalyse.
« Cela m’a vraiment questionné à l’époque, » confie-t-il.
Il se forme aux thérapies comportementales et cognitives, aux thérapies familiales et systémiques, à la Gestalt thérapie et à l’EMDR (Désensibilisation et reprogrammation par le mouvement des yeux) utilisée pour le traitement de traumatismes psychiques.
Le patient se concentre sur l’image du pire moment de son traumatisme, et suit de ses yeux les doigts du thérapeute sans bouger la tête. Il réalise ainsi des mouvements oculaires rapides permettant « un retraitement inconscient des données par le cerveau. Les patients ont des émotions beaucoup moins fortes, et adoptent spontanément un point de vue nouveau sur leur traumatisme, beaucoup plus positif… C’est la technique actuellement la plus efficace, et souvent, quand il s’agit d’un traumatisme focalisé, les patients changent devant vos yeux, en une seule séance, » explique-t-il.
Il constate que l’EMDR met les patients en état modifié de conscience, un état où « le psychisme a alors beaucoup plus de degrés de liberté, de fluidité. Il est capable d’embrasser de nouveaux points de vue ou d’utiliser des ressources intérieures encore inconnues jusqu’alors ».
Fasciné par ces états modifiés de conscience, il se forme ensuite à l’hypnose, à la méthode TIPI (Technique d’identification des peurs inconscientes) et au chamanisme. Les thérapies comme « l’hypnose, l’EMDR, la méthode TIPI ou d’autres, sont capables d’amener à des changements profonds et rapidement. Les études d’efficacité thérapeutique le montrent, l’expérience le montre, » précise t-il.
Enfin, Olivier Chambon explique que « Les thérapies classiques s’intéressent à la personnalité.
Les thérapies comme le chamanisme, ou les thérapies spirituelles, s’adressent à l’esprit, à l’âme et permettent aux patients d’accéder à une source de sagesse et d’amour vis-vis d’eux-mêmes et vis-à-vis de leur vie bien supérieure à ce que l’on peut obtenir avec les thérapies classiques.
Les deux sont importants. On est dans un mouvement d’intégration très large ».
Comme nous pouvons le constater, de nombreuses approches de psychothérapie se sont développées ces dernières années, représentant une chance pour les patients.
« Ce qui marche dans un contexte, ne marche pas dans un autre contexte. Ce qui marche avec une personne ne marche pas avec une autre personne, » précise Boris Cyrulnik.
Ce que confirme Christophe André : « On s’aperçoit que la souffrance psychologique est complexe, tenace, récidivante et nécessite souvent de multiples approches ».
La question du choix du thérapeute est également importante, puisque « certaines études affirment que la personnalité du thérapeute et la congruence avec le patient représente peut-être l’élément qui pèse le plus lourd dans l’efficacité ou non d’une thérapie.
Je crois que les bons thérapeutes sont ceux qui s’épanouissent dans l’outil qu’ils maîtrisent et qu’ils offrent à leurs patients, » confie t-il.




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